Tinkerbell, de Bradley Raymond (2008)
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J’ai été en retard pour voir le film Tinkerbell, je l’avoue. Mais à présent que c’est fait, je peux enfin poster ma review. (par contre, je n'ai pratiquement trouvée aucune image du film pour décorer mon article... dommage !)
Alors, alors… A la base, Clochette n’est pas vraiment mon personnage préféré, à Pixie Hollow, et à Neverland en général. Mais ma curiosité magique, peterpanesque et disneyienne en général m’auront bien entendu encouragée à voir le film dont elle est l’héroïne, de même que mon affection pour l’univers Disney Fairies et les albums de Gail Carson Levine.
Ce film nous raconte donc l’histoire de la fée Clochette, depuis le premier rire de son bébé qui la crée en l’envoyant avec les vents jusqu’à Neverland… Là-bas, elle arrive à Pixie Hollow et se retrouve à devoir découvrir son talent de fée – qui finalement la trouvera lui-même : le bricolage. Mais Clochette ne semble pas se complaire dans son nouveau rôle de fée rétameuse (l’empêchant notamment de se rendre dans « l’Autre Monde ») et va donc convaincre les autres fées, tour à tour, de lui apprendre leur talent…
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Que dirais-je de ce petit film ? Pour commencer, j’ai été émerveillée par la beauté des images de synthèse, de ces jolies couleurs aux tons pastels formant cet univers féerique et brillant. Même en dvx (oui je sais, shame on me !), il est très agréable à regarder. Car j’avoue que je suis devenue fan et collectionneuse de films en Blu-ray depuis quelques mois, et par conséquent, mes yeux de spectatrices sont plus exigeants qu’avant ^^ Donc rien que le graphisme a réussi à m’émerveiller dès le début.
L’histoire ? Une petite déception à ce niveau-là. Je m’attendais à ce qu’il soit simpliste, c’est sûr, mais j’espérais tout de même davantage de profondeur. Je trouve en fait le livre Poussière de fées et l’œuf magique, de Gail Carson Levine tellement bien fait et original pour un livre pour petits enfants, que je m’attendais à quelque chose dans ce goût-là, j’imagine. Mais malgré ce côté très simpliste et prévisible, je me suis laissée emportée par le pixie-dust traversant tout le film, ses jolies couleurs, sa petite intrigue – basique mais bien ficelée, et toutes ces charmantes petites fées.
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Concernant l’héroïne elle-même, j’avoue que cela m’a fait bien étrange de lui découvrir une voix ! Clochette parlant, c’est… irréel ! Mais celle-ci est parfaitement adaptée au personnage, je trouve et cela me l’a rendue plus sympathique d’emblée. Au niveau des scènes, j’ai bien aimé le « relooking » de Clochette, ses petites mimiques douces et mutines, le moment où Terence la saupoudre de poussière d’étoile, celui, très émouvant, où elle répare la boite à musique… et sa rencontre indirecte avec Wendy à la fin m’a arraché un grand sourire :) J’aurais été terriblement frustrée s’il n’y avait eu aucune référence à Peter Pan, mais le fait de faire apparaître Wendy était plus original.
Et pour finir, des musiques douces et mignonnes comme tout pour agrémenter et compléter tout cela, même si les chansons de début et de fin n’ont pas été un coup de cœur pour moi.
En résumé, bien qu’il ne soit pas le film de l’année pour moi, Tinkerbell est un petit film adorable, empli de pixie-dust qui fait sourire et met du baume au cœur, à inscrire dans la même lignée que les films Barbie. Mignon, frais, divertissant, et bien entendu féerique.
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