James

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A la fac, le partiel du cours de phonétique de ce semestre va pour une fois se révéler d’une simplicité enfantine puisque le programme étant fini, nous allons simplement devoir faire un petit exposé. Les profs nous ont donc demandé de parler pendant 10 minutes de n’importe quel sujet qui nous plaît !

Un partiel cadeau, en quelque sorte, et l’occasion de pouvoir enfin faire un oral sans parler politique, presse ou littérature shakespearienne. Tandis que beaucoup de mes camarades de promotion avaient déjà choisi un sujet, allant de Halloween au Taekwondo en passant par les élections américaines ou encore Akon, moi je n’avais pas encore vraiment d’idée…

Parler de quelque chose que j’aime ? J’aime énormément de choses, ça oui, mais encore faut-il parler de quelque chose qui tienne en 10 minutes, donc de ni trop pauvre, ni trop vaste. Et choisir un sujet relativement intéressant, bien sûr. Car même en ayant une prononciation anglaise irréprochable, je doute que le prof mette la meilleure des notes à quelqu’un qui lui parle de Pokémons…

Donc, il me fallait un sujet qui me passionne, qui tienne la route en 10 minutes mais qui soit également susceptible de plaire au prof… Que choisir ? me demandais-je. Les Beatles ? Tim Burton ? La saga de Stephenie Meyer ? La piraterie maritime ? Le Japon ?... Et finalement, j’ai trouvé, et je me suis demandé comment j’avais pu être aussi bête pour ne pas y penser plus tôt : James Matthew Barrie, bien sûr ! Moi qui suis tellement fascinée par tout ce qu’il représente, sa littérature, son Peter Pan, son Pays Imaginaire, sa revendication de l’enfance éternelle… En plus, cela devrait forcément plaire au prof puisqu’il s’agit d’un auteur anglais du début du XXème siècle…

Brefle, je me suis dit que tant qu’à faire en préparant mon sujet, je pouvais aussi en faire profiter mon blog ! Cela permettrait de présenter enfin une bonne fois pour toutes cet homme que j’admire tellement. Voilà qui complètera mes posts sur Peter Pan et le film « Neverland ». Et si je peux ainsi montrer à de nouvelles personnes que NON Peter Pan n’est pas sorti tout droit de l’imagination des studios Disney et que OUI il y a bien un livre à son origine (très beau d’ailleurs, loin de la débilité de l’adaptation Disney.)

Voilà donc une excellente biographie de JM Barrie – parlant de l’homme en lui-même –, empruntée à Wikipédia.

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James Matthew Barrie :

Né le 9 mai 1860, à Kirriemuir, en Angus, il était le neuvième enfant, et le troisième garçon, du couple formé par David et Margaret Barrie, née Ogilvy.

Son père était un ouvrier tisserand. Sa mère était une femme forte et intelligente, qui eut une importance capitale dans sa vie. Elle lui donna tout d’abord le goût de la fiction en lui lisant des histoires, sutout celles de Stevenson (écossais également), qu’elle vénérait.

Le fils préféré de sa mère, David, mourut lorsqu’il avait treize ans. Le petit Jimmy (diminutif de James) essaya de le remplacer dans le cœur de sa mère, allant jusqu’à s’habiller avec les vêtements du défunt pour s’identifier au fils disparu. L’enfance de James Matthew Barrie ne fut pas heureuse. Il grandit sur une fêlure. Toute sa vie, il essaya d’emporter l’amour de sa mère, mais n’y parvint jamais tout à fait. Il s’était donné la mission de consoler sa mère de cette perte et affirma, par la suite, que son envie d’écrire avait cette origine. On retrouve d’ailleurs toujours un personnage nommé David dans plusieurs de ses œuvres et un certain nombre de fantômes… James Matthew Barrie fut l’élève des écoles de Glasgow, Forfar et de Dumfries. En 1887, il entra à l’Université d’Edimbourg, d’où il ressortit, quatre ans après, muni d’une maîtrise. Il travailla comme journaliste pour le Journal de Nottingham avant de s’installer à Londres, à son compte, en 1885.

Il épousa en 1894 l’actrice Mary Ansell, mais le mariage ne fut pas heureux. Sans enfant, l’union fut rompue par un divorce (en 1909) demandé par l’épouse (qui avait pris un amant), et auquel ne put s’opposer Barrie, malgré toutes ses tentatives.

Il fut un ami intime de la famille Llewelyn Davies — surtout des enfants, qui lui inspirèrent le personnage de Peter Pan. Il cultivait une amitié ambiguë mais respectueuse avec la mère des enfants, Sylvia. Les enfants se retrouvèrent bientôt orphelins, de père, puis de mère, et James Matthew Barrie les adopta. Peter, John, Michael, Nicholas et Arthur devinrent donc ses fils.

Les enfants connurent, chacun à leur manière, un destin tragique et Barrie fut très affecté par ces disparitions successives.

Il reçut les honneurs — un titre de Baronet en 1913, l’Ordre du Mérite en 1922 et le rectorat de l’Université de St. Andrews, où il fit une émouvante allocution (Courage, 1922), puis les fonctions de chancelier de l’Université d’Edimbourg.

Barrie est mort le 19 juin 1937. Il est enterré dans le cimetière de Kirriemuir, son lieu de naissance. Sa maison natale, au 4 Brechin Road, est entretenue et transformée en musée par le National Trust for Scotland.

J. M. Barrie et le « complexe de Peter Pan » : James Matthew Barrie était un homme menu, mince et de petite taille. On soulignait parfois sa démarche quasi enfantine, tel son héros Peter qui ne voulait pas grandir. On considère que ce personnage atypique était asexuel. On suppose que ce fut entre autres pour cela que l’auteur divorça en 1909.

Comments

[Mely]

Salut Dash!

Tu ne serais pas modo sur le forum Disney? Bref ceci n'engage que moi, mais comme je l'ai dit ds mon article sur le Peter Pan de Disney, je trouve que bien que l'adaptation Disney soit fidèle à l'oeuvre de Barrie, il y a trop de choses dans les personnages, les chansons et les scènes qui sont trop différents de la merveilleuse image d'eux que j'ai dans le livre. A commencer par la vanité horripilante de ce Peter ou du Capitaine Crochet que Disney ridiculise complètement.

J'avoue que "débilité" est un terme un peu fort, et je ne déteste pas ce dessin animé qui a des décors merveilleux, imbibé de l'esprit enfantin, et que j'adorais étant petite, mais il n'est qu'un petit aperçu du monde de Peter. Un film pour jeunes enfants qui pourra leur donner envie de découvrir le livre d'origine ou même d'autres adaptations. A ce sujet, le film de PJ Hogan est pour moi la plus merveilleuse des adaptations panesques que nous n'aurons jamais au cinéma.

Mais je suppose que chacun à sa propre vision des choses et heureusement d'ailleurs ^^

Sur ce, au plaisir d'une prochaine rencontre dans Neverland...

Bises.

[Dash]

On ne se connait pas mais je trouve dommage qu'une fan de l'univers de James Matthew Barrie comme toi considère que l'adaptation de Peter Pan par Disney est débile.
Parce que c'est looooiiiin d'être le cas, Walt ayant toujours été très respectueux de l'oeuvre de Barrie.