The Tomorrow series, par John Marsden

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Bonjour tout le monde !

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Comme souvent, j’émerge après une longue absence, liée comme toujours à de nombreux motifs ennuyeux. Mon blog a passé pour ainsi dire un été sabbatique, ou était tout simplement en vacances ! Et pourtant, ce n’est pas la magie qui manque ici en ce moment ! Dans cette douce fin d’été qui tombe lentement au rythme des premiers airs d’automne, je passe beaucoup de temps dans les pages d’œuvres fabuleuses, visionnant des films passionnants sur l’épaule de mon amoureux, écris sur le pont de ma frégate, et prend du temps, calme et créatif, pour moi, enfin…

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Mais je ne vais pas m’épancher sur l’été assez sympa qu’a passé la Fairy Pirate que je suis, pour plutôt vous parler d’une nouvelle série de livres que je lis – que dis-je – dévore en ce moment. Ce n’est pas la seule découverte que j’aurais à partager, mais je commence par celle-ci. La plus récente, la plus marquante…

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Alors les enfants, ceci n’est pas une œuvre « magique » au sens du terme habituel et est assez différent de ce que vous trouvez habituellement sur mon blog, sans en être tout à fait aux antipodes non plus… Mais je vais vous expliquer cela…

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Avant de commencer, je ne remercierais jamais assez ma chère Herm pour m’avoir fait découvrir l’auteur étonnant et brillant qu’est John Marsden. A travers sa série de livres The Tomorrow series, cet auteur contemporain australien m’a fait passer des moments délicieux. J’ignorais absolument tout de lui et de son œuvre avant que Herm ne m’en parle pour la première fois. Merci, ma chère vampire. Ton excellente description, vivante et passionnée de ces livres que tu aimes tant m’ont donné envie de m’y mettre sans plus tarder et je ne suis vraiment pas déçue. Ah, je reconnais une fois de plus ton bon goût en littérature !

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Il s'agit donc d'une série de sept livres écrite dans les années 1990 (93-99) par John Marsden (son oeuvre majeure). L’histoire est celle de huit adolescents australiens, filles et garçons, qui profitent de leurs vacances d’été pour aller camper dans le bush. Pendant une semaine, ils se retrouvent donc coupés du monde dans cette crevasse sauvage et n’ayant pratiquement jamais été explorée. Quand ils rentrent chez eux, c’est pour découvrir que tout est désert et que leur pays a été envahi par une contrée étrangère. A présent en guerre, ils doivent donc décider de ce qu’ils feront, soit retourner se cacher en attendant que cela termine, ou bien se révolter et essayer de sauver les leurs…

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Un résumé qui s’annonçait donc très alléchant ! Alors premièrement, il a fallu me procurer ce premier tome nommé Apocalypse en français (Tomorrow, When The War Began en anglais) car comme Herm me l’avait dit, les livres ne sont plus édités en France (et le dernier tome n’a même pas été traduit !) J’ai donc commandé le premier d’occasion sur Internet et me suis rapidement plongée dedans. Et cela a été… un pur moment de bonheur littéraire. Le genre de livre auquel on offre volontiers ses nuits, s’y consacrant à chaque moment de liberté tant tout ce qu’on y découvre nous ensorcelle…

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J’avoue que d’habitude, les histoires de guerre, ce n’est vraiment pas ma tasse de thé, mais là, c’est passé tellement bien… Le fait que les héros soient des adolescents rend déjà le sujet moins lourd, moins ennuyeux, de même que le style d’écriture. Il est à la fois léger, jeune et fluide, truffé de dialogues mais aussi de descriptions très vivantes. Car l’histoire est narrée par Ellie Linton, une des filles du groupe, choisie pour rédiger leur histoire pour la postérité. Et cela donne à ce récit de guerre un aspect beaucoup plus simple, vivant, moderne… jeune, finalement, loin des clichés habituels que l’on retrouve souvent dans les récits de guerre. De même, l’auteur maîtrise sans doute bien le sujet car nous avons droit à des détails intéressants, mais sans pour autant nous barber et nous égarer dans des histoires axées trop politique. Le fait que tout cela soit vu à travers le regard d’une adolescente est donc une très bonne idée. Une jeune fille qui découvre la guerre et en même temps, se découvre, découvre les autres, ses propres sentiments, ses limites, ses aptitudes…

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Les personnages sont d’ailleurs l’une des grandes forces du livre. Le fait que les héros soient des adolescents peuvent refreiner les ardeurs de beaucoup de lecteurs, je le sais, mais c’est tellement loin des clichés de niaiseries que l’on redoute souvent. Ce sont des personnages simples et attachants, que l’auteur est loin d’idéaliser et de transformer en héros (pas d’Edward, donc ^^’). Ils ont leurs qualités comme leurs faiblesses, d’autant plus qu’ils sont à un âge où ils se découvrent eux-mêmes, découvrent le sexe opposé, et ce contexte de guerre auquel ils n’étaient absolument pas préparés va encore compliquer tout ça et les forcer à mûrir plus vite, à changer… Certes, ils restent des ados malgré tout, n'ayant pas oublié malgré la guerre leurs soucis de jeunes gens, comme leurs relations amicales, matéralistes, sexuelles, etc, et certains aspects, certains dialogues, peuvent peut-être ennuyer les plus âgés, mais cela passe très bien. En revanche, j’avoue que pour l’instant, je ne peux réellement m’identifier à aucun personnage, à part peut-être à celui d’Ellie avec qui l’on vit l’histoire directement.

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C’est aussi un livre qui nous fait revenir aux sources, à l'aspect sauvage, où nos héros sont amenés à se cacher en pleine nature, y rassembler des vivres, y construire des choses, dans l’idée de devoir y survivre longtemps. Cela m’a fait aussi un peu penser à Lost ou à I am Legend sur les bords… C’est aussi l’histoire de jeunes gens devant s'habituer à vivre en communauté et à s’organiser en tant que groupe, à prendre des décisions et à faire des choix parfois cruciaux dans des situations délicates, et surtout, apprendre à vivre ensemble au quotidien. Et il y a un tel rythme… C’est haletant, plein de suspense, de vie… On ressent chaque sentiment, chaque crainte, on vit cette guerre en direct avec eux, comme si nous étions nous aussi pris dans cette guerre… L’écriture est vivante et nous emmène loin, nous faisant lire et lire en oubliant l’heure tant tout est passionnant et que l’envie de connaître la suite nous obsède. Oui, ce roman possède ce pouvoir.

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Je mettrais un seul petit bémol par rapport au fait que l’on ignore quel pays, quel peuple, a envahi l’Australie (et bien que je n’aie pas terminé la série, il semble certain que l’on ne le saura jamais) mais j’imagine que cela est inutile dans l’histoire, car le but ne me semble pas être de découvrir le pourquoi du comment d'origine. Je ne pense pas que l’auteur voulait en faire une histoire politique et du coup, impliquer une nation en particulier aurait pu paraître superflu, voir politiquement incorrect, et donc c’est un défaut qui ne l’est pas réellement, au bout du compte.

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En bref, j’ai adoré ce premier tome, qui d’ailleurs ce lit très bien et très vite, avec moins de 300 pages, et avant même de l’avoir fini, j’ai immédiatement commandé la suite, frémissante d'impatience. Je passe de grands moments en Australie, dans ce contexte de guerre étrange et inquiétant, avec de jeunes héros aussi authentiques qu’attachants.

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Du reste, la traduction française me paraît très bonne et fidèle à la version originale, et de toute façon je la finirai en VO, curieuse également de découvrir cette série dans son anglais australien d’origine, avec lequel je suis encore peu familière…

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Je sais que John Marsden a également écrit une trilogie faisant suite à The Tomorrow series, appelée The Ellie Chronicles, relatant apparemment la période d’après-guerre, toujours du point de vue d’Ellie (je ne les ai pas encore lus car je suis toujours dans The Tomorrow series mais cela viendra dès que j’aurais achevé ces livres).

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En attendant, je recommande vivement cette série à tout le monde. Elle séduira tous les lecteurs et de tout âge. Moi, je vais retourner tout droit au fin fond de l'Australie me plonger dans la suite de ces aventures fascinantes…

Comments

[Ulliss Garden]

Je suis ravie de ton retour. J'ai lu ton blog en entier ( plusieurs fois!) et ça me manquait de ne plus voir d'articles. Bonne continuation.